Louise (suite 7)
(Guy arrivait dans son dos.)
— Bin, tiens, ma Louise ! Tu n’es pas au bureau ? Va falloir que tu m’expliques pourquoi ! ironisa-t-il en lui attrapant le bras. Et il continua :
— Madame me trompe en faisant sa cochonne ! Je te prie de me donner le nom et l’adresse de ce salaud sur-le-champ, s’il te plaît ! tonna-t-il. Et, devant le silence de Louise, il lui envoya un coup de poing dans les côtes. Elle fut projetée sur le canapé.
— Vas-tu me dire avec qui tu couches à la fin ? Je sais que tu me trompes… j’ai tout lu !
Il lui jette à la figure l’ordinateur qu’il tenait à la main. Louise est clouée sur place par la douleur et les coups qui pleuvent. Elle vient de comprendre que c’est avec son propre ordinateur que son mari la frappe. Mais que voulez-vous qu’elle dise ? Elle pense juste que c’est une chance qu’elle n’en sache pas plus sur l’identité de Jean-Christophe. Elle a mal partout. Très mal.
— Ah ! Oui ! Comme ça, tu aimes les histoires salaces ? Eh bien, attends un peu, tu vas en avoir. Je vais t’attacher à la chaise…
Camille fit irruption dans le salon. Des cours au collège avaient été annulés. Quand elle vit la scène, sa mère en sang, elle comprit. Elle sortit son téléphone. Mais elle dut quitter le salon à toute allure : son père s’apprêtait à lui lancer la chaise à la tête.